TENDEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1250 « ouvrier chargé de tendre les draps et autres pièces de toile au sortir de la teinture » (
Doc. ds
Espinas,
Pirenne,
Rec., II, p. 76 ds
De Poerck, p. 196);
2. fin
xiiies. « celui qui chasse à la tendue » (
Trad. du Traité de fauconnerie de l'empereur Frédéric II, éd. G. Tilander ds
Z. Rom. Philol. t. 46, p. 284);
3. 1881 « homme qui a de fortes activités sexuelles » (
Richepin,
Chans. gueux, p. 181).
B. 1. 1876 « appareil servant à tendre une courroie, une corde, un fil métallique » (
Lar. 19e);
2. 1892
tendeur pour rayons (
Baudry de Saunier,
loc. cit.);
3. 1894 ch. de fer « organe d'accouplement entre deux véhicules de chemin de fer » (
Bricka,
Cours ch. de fer, t. 2, p. 16). Dér. de
tendre1*; suff.
-eur2*.