TENANCIER, -IÈRE, subst.
Étymol. et Hist. 1. a) 1461 Saint-Blin (Haute-Marne) « celui qui tient des terres en roture, dépendantes d'un fief auquel il est dû des cens ou autres droits » (
Ordonnances des rois de France de la troisième race, éd. De Pastoret, t. 15, p. 83);
b) 1617 « fermier d'une petite métairie dépendant d'une plus grosse ferme » (A.
d'Aubigné,
Faeneste, I, 1, éd. H. Weber, p. 676);
2. 1893 « celui qui tient une maison de jeu, de prostitution » (
DG). Dér. de l'a. fr.
tenance « propriété, possession » (
xiiies. ds
Gdf. et T.-L.; également att. aux sens de « gage » et de « liaison » au
xiies.,
ibid.), lui-même dér., à l'aide du suff.
-ance*, de
tenir*.
Cf. a. fr.
tenëor « tenancier » (
ca 1175,
Chronique Ducs Normandie, 12864 ds T.-L.).