TEMPORISER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. a) 1413 « avoir une existence, durer » (
Christine de Pisan,
Livre des fais et bonnes meurs de Charles V, éd. S. Solente, p. 166);
b) ca 1470 « passer la durée de sa vie, vivre » (
Georges Chastellain,
Vérité mal prise ds
Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 6, p. 334) −
xvies., v.
Hug.;
2. a) 1460
temporisier avec « différer le règlement d'une affaire en négociant avec quelqu'un » (Malte, Arch. de l'ordre,
Lib. conciliorum, f
o38 ds
Gdf.);
b) ca 1500 « gagner du temps » (
Philippe de Commynes,
Mém., éd. J. Calmette, t. 2, p. 114). Dér. du lat.
tempus, temporis « temps » (v. ce mot); suff.
-iser* (
cf. lat. médiév.
temporizare « gagner du temps » ds
Du Cange et l'ital.
temporegiarre « prendre son temps; renvoyer à plus tard »
xiiies. ds
DEI).