TEMPÉRANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1230 « modération dans les plaisirs des sens » (
Robert Grossetete,
Château d'amour, éd. J. Murray, 705);
2. 1540 « modération » (
Nicolas Herberay des Essars,
Amadis de Gaule, éd. H. Vaganay, p. 147);
3. 1611 « modération dans le boire et le manger » (
Cotgr.); 1839
société de tempérance (
Encyclop. du commerçant. Dict. du commerce et des marchandises, t. 2, p. 2235a,
s.v. vin). Empr. au lat.
temperantia « modération, mesure, retenue », « sobriété »; l'a. fr. avait aussi en ce sens
temprance, dér. de
temprer « mélanger, modérer », du lat.
temperare, v.
tempérer et
atemprance, v.
tempérament.