TEILLE, TILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin
xiie-déb.
xiiies.
tille « corde faite avec l'écorce du tilleul » (
Jean Bedel,
Des II Chevaus ds
Fabliaux, éd. A. de Montaiglon et G. Raynaud, t. 1, p. 154);
b) 1376
teille « partie filamenteuse du bois » (
Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 133, 38); 1542 « liber du tilleul » (
Du Pinet ds
FEW t. 13, 1, p. 328b);
2. 1265
tille « écorce du brin de chanvre »
.i. piece de tille (
Aldebrandin de Sienne,
Le Régime du corps, éd. L. Landouzy et R. Pépin, p. 44, ligne 15); 1611
teille (
Cotgr.). Du lat. d'époque impériale
tilia « tilleul » (v. ce mot), d'où « écorce de tilleul », p. ext. « écorce ».