TATOUER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) 1778 « marquer (une partie du corps, une personne) d'inscriptions ou de dessins au moyen de piqûres avec des matières colorantes » (
Cook,
Voy. dans l'Hémisph. Austr., II, 15 ds
Bonn., p. 152);
b) 1817 p. ext. et au fig.
tatoué (de) « décoré, garni, bardé (de) » (
Staël,
Consid. Révol. fr., t. 2, p. 220);
2. 1778 pronom. (J. R.
Forster,
Observations faites pendant le second voyage de M. Cook in Cook,
op. cit., V, 470 ds
Höfler Anglic.);
3. 1801 « dessiner, inscrire (quelque chose) par tatouage » (
Crèvecœur,
Voyage, t. 1, p. 98). Empr. à l'angl.
to tattoo att. dep. 1769 dans le récit du voyage de J. Cook (
NED, s.v. tattoo, v
2) et issu du polynésien
ta tau « tatouage », terme mentionné à propos de Tahiti dans le récit de J. Cook (
tat-tow en 1772 dans la trad. fr., p. 68 ds
Bonn. et
Höfler Anglic.) et dans celui du voyage de Bougainville (
NED, s.v. tattoo,
sb2;
König, p. 201).