TARENTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. Fin
xiies. « grosse araignée venimeuse » (
Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, II, 3206).
II. 1721 synon. de
gecko (dans le Midi) (
Trév., s.v. tarentule). I empr.: − soit à l'ital.
taranta « sorte de grosse araignée venimeuse » (
xves., L.
de Vinci, mais déjà 1064, doc. lat. médiév. se rapportant à la région de Palerme cité ds
DEI), prob. tiré de
Taranto, ville des Pouilles, cette araignée vivant en abondance en Italie du Sud où elle était, pensait-on, particulièrement dangereuse (
cf. A.
Paré,
Introd. à la Chirurgie ds
Œuvres, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 1, p. 94); − soit, en raison de l'ancienneté du mot en fr., directement au gr. Τ
α
́
ρ
α
ν
τ
α, acc. de Τ
α
́
ρ
α
ς, n. de la ville de Tarente. II empr. au prov.
taranto (
Mistral), le n. de l'araignée ayant servi à désigner aussi ce lézard qui avait la réputation de mordre les humains. Voir
FEW t. 13, 1, pp. 120b-121a.