TARDIVETÉ, TARDIVITÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200
tardiveté « lenteur d'esprit » (
Li Dialoge Gregoire lo pape, p. 105, 13 ds T.-L.);
2. 1377
id. « caractère lent d'un mouvement » (
Nicole Oresme,
Ciel et Monde, éd. A. D. Menut, fol. 107a 13-17);
3. ca 1470
id. « lenteur à décider, à agir » (
Georges Chastellain,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 4, p. 256: en la
tardiveté ou longue délibération de moy);
id. tardivité « manque d'initiative et d'énergie » (
Id.,
ibid., t. 5, p. 62);
4. 1588
tardiveté « caractère tardif d'un fait » (
Montaigne,
Essais, III, 13, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 1091: Regarde sa
tardiveté [de la gravelle]: il n'incommode [...] que la saison de ta vie qui [...] est mes-huy perdue et sterile);
5. 1690
id. « (d'un produit de la terre) fait de venir tard dans la saison » (
La Quintinie,
Jardin fruit., I, p. 127 ds
DG). Dér. de
tardif*; suff.
-eté*,
-ité*.