TARAVELLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1450
tarevelle « tarière » (
Comptes des mines de Jacques Cœur, Arch. KK 329, f
o191 r
ods
Gdf.), actuellement dial.;
b) 1605 [éd.] « plantoir utilisé essentiellement par les viticulteurs » (
Ol. de Serres,
Th. d'agric., III, 4,
ibid.);
2. 1957 « pièce de bois permettant de manœuvrer un treuil » (
Pagnol,
loc. cit.). D'un lat. *
tĕrĕbella, forme fém. du b. lat.
tĕrĕbellum « outil qui sert à percer » att. dans les gl. (
Archiv. für Lateinische Lexicogr. und Grammatik, t. 1, p. 27), dimin. du lat. class.
terebra « tarière » (dér. de
terere « frotter, user »);
cf. aussi l'a. prov.
taravella « id. »
ca 1400 (
Hist. Sisteron, I, 559 ds
Levy Prov., s.v. Ferratalha);
cf. aussi le prov. mod.
taravello (
Mistral) « tarière » puis « billot, bâton court qui sert à tourner le moulinet d'une charrette »d'où le sens 2.