TAQUET1, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1384 mar.
taqués (doc.
ap. Ch.
Bréard,
Le Compte du clos des galées de Rouen, p. 76: II
taqués); 1643
taquet (
Fournier,
Hydrographie d'apr.
FEW t. 17, p. 196a);
2. a) 1459
tacquiet « morceau de bois qui tourne autour d'un axe et qui sert à maintenir une porte fermée » (H.
Loriquet,
Arch. hospitalières de Béthune, 67 ds
Romania t. 35, 1906, p. 406);
b) 1573 « pièce de bois ou de métal servant de verrou ou de butée » (
Dupuys);
c) 1808 « petit morceau de bois taillé, qui sert à maintenir provisoirement en place un objet destiné à être fixé à demeure » (
Boiste);
3. 1755 trav. publ. (
Aviler,
Dict. d'archit.);
4. 1875 ch. de fer
taquet d'arrêt (
Lar. 19e);
5. 1900 tiss. (
DG);
6. 1905 mines (
Haton de La Goupillière,
Exploitation mines, p. 1014);
7. 1910 impr. (
Schott,
Morin,
loc. cit.);
8. 1949 « bouton qui cale la portière d'une voiture » (
Sartre,
loc. cit.). Dér., à l'aide du suff.
-et*, avec perte de l'init.
es-, de
estaque, forme norm. de l'a. fr., m. fr.
estache « pieu, poteau » (v.
attacher). L'ex. de 1384 pourrait aussi être lu
taque fém., v.
FEW t. 17, p. 205a, note 7.