TAPETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1562
tappette « palette de bois pour enfoncer les bouchons » (Péronne,
ap. La Fons.,
Gloss. ms., Bibl. Amiens ds
Gdf. Compl.);
b) 1812 « tampon de graveur » (
Mozin-
Biber t. 2);
c) 1845 jeu
jouer à la tapette « taper une bille contre un mur » (
Besch.);
d) 1891 « raquette avec laquelle on lance le volant ou la balle » (
Coulabin,
Dict. loc. pop. Rennes); d'où 1929 « raquette d'osier qui sert à tuer les mouches ou battre les tapis » (
Colette,
loc. cit.);
e) 1904 cynégét. (
Nouv. Lar. ill.);
f) 1904 « outil de cimentier » (
ibid.);
g) 1904 tiss. (
ibid.);
h) 1964 tailleur (
Lar. encyclop.);
2. 1750 « petit coup » (ds
Nisard,
Ét. lang. pop., p. 315);
3. 1854 « pédéraste passif »
ils sont tous maquereaux ou tapettes (
Goncourt,
Journal, p. 141);
4. a) 1866 « bagou, langue bien pendue »
avoir une fière tapette (
Delvau, p. 370);
b) 1872 « personne bavarde »
c'était la tapette du Sénat (
Poulot ds
Larch. Nouv. Suppl. 1889, p. 235). Dimin. de
tape1*; suff.
-ette (
-et*).