TAPECUL, TAPE-CUL, TAPECU, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1453-54
le tapecul de le porte Morel « pont-levis fermant l'entrée d'une barrière » (
Compte d'ouvrages, 3
eSomme de mises, A. Tournai ds
Gdf. Compl.);
ca 1470
tape-cul « id. » (
Georges Chastellain,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 2, p. 328); 1476
tapecul (ds
Du Cange,
s.v. tapare);
2. 1694 « bascule qui s'abaisse par un contrepoids, pour fermer l'entrée de la barrière » (
Ac.);
3. 1678 mar. « voile »
tappecu (
Guillet, 3
epart., p. 315);
4. 1743 vêtement « poche que les capucins portaient par derrière sous leurs habits » (
Trév.);
5. a) 1798 « voiture mal suspendue »
ce cabriolet est un vrai tapecu (
Ac.);
b) 1803 « nom donné parfois au cabriolet » (
Boiste);
6. 1845 « pièce de bois soutenue en son milieu par un point d'appui, qui sert de balançoire » (
Besch.);
7. 1883 équit. (
Fustier,
Suppl. dict. Delvau, p. 553). Comp. de
tape, forme verbale de
taper1* et de
cul*.