TAPAGEUR, -EUSE, adj.
Étymol. et Hist. I. Subst. 1743 « celui, celle qui fait du tapage » (
Trév.); en partic. 1793-94 « agitateur, fauteur de désordre » (
Desmoulins ds
Vx Cordelier, p. 229).
II. Adj.
1. ca 1770 « qui fait du tapage »
il était bruyant et tapageur en paroles (J.-J.
Rousseau,
Confessions, VII, éd. B. Gagnebin et M. Raymond ds
Œuvres compl., t. I, p. 329);
2. 1823 « qui cherche à attirer l'attention »
vanité tapageuse (
Boiste); en partic. 1856
toilettes tapageuses (
Barrière et
Dumanoir,
Les Toilettes tapageuses, Paris, Lévy ds
Klein Vie paris. 1976, p. 113);
3. 1867 peint.
tapageuse lumière (
Baudel.,
Curios. esthét., p. 272);
4. 1869 « qui provoque des commentaires; qui fait scandale »
succès tapageurs (A.
Daudet,
Lettres moulin, p. 139). Dér. de
tapage*; suff.
-eur2*.