TAPAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1695 « tumulte, désordre accompagné d'un grand bruit »
faire tapage (
Gherardi,
Retour de la foire de Bezons, sc. dern.,
Th. Ital., VI, 163 ds
Brunot t. 4, p. 507);
b) en partic. av. 1778 « grand bruit provoqué par des gens qui crient, se disputent, etc. » (
Volt.,
Lett. en vers et en proses, 6 ds
Littré); 1834
tapage nocturne (
Balzac,
loc. cit.);
2. 1764 « retentissement qu'a une affaire; une nouvelle dans le public » (
Voltaire,
Corresp., XI, 5608, 2 avril ds
Œuvres compl., Paris, Garnier, t. 43, p. 175);
3. 1803 peint. (
Laharpe,
Lycée, XIII, p. 156 ds
Brunot t. 6, p. 788, note 8 [déjà Mirabeau à propos des poésies de Lefranc de Pompignan avait écrit: ,,ce « tapage de vives couleurs »``,
ibid.]);
4. 1832 « bruit produit en frappant »
le tapage de nos galoches (
Balzac,
L. Lambert, p. 31);
5. 1878 fam. « emprunt » (
Rigaud,
Dict. jargon paris., p. 359). Dér. de
taper1*; suff.
-age*.