TANTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1200 « sœur du père ou de la mère » (
Mort Garin, 20 ds T.-L.);
b) 1690 « femme de l'oncle » (
Fur.);
c) 1694
tante, à la mode de Bretagne « cousine germaine du père ou de la mère » (
Ac.); 1875
id. « parente éloignée » (
Lar. 19e);
2. 1823 « le mont-de-piété; prêteur sur gages » (
La Vie de garçon dans les hôtels garnis de la capitale, p. 7 ds
Quem. DDL t. 22);
3. 1834 « pédéraste » (
Esnault, [
Comment. (IGLF 1938) de l'ouvrage de Musette, Cagayous phil. (1906)]: Chardon, surnommé la
tante, fut assassiné par Lacenaire en décembre 1834). Altér. enf. de
ante « sœur du père ou de la mère » (
ca 1145,
Wace,
Conception Nostre Dame, éd. W. R. Ashford, 1224) att. jusqu'au
xviies., du lat.
amita, même sens.