Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
TANIÈRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Mil. xiies. taisniere « refuge (d'une bête sauvage; ici, en parlant du hérisson) » (Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, 103, 18), forme att. jusque Cotgr. 1611; b) 1538 taniere (Est., s.v. cubo); 2. a) 1553 tesniere « (d'une personne) repaire » (Rabelais, Pantagrueline pronostication, éd. Marty-Laveaux, t. 3, chap. 9, p. 251); b) 1553 taniere fig. (O. de Magny, Les Amours, éd. Courbet, p. 111: Ilz [mes vers] sortent d'obscure taniere Pour à vos yeux se presenter); c) 1690 (Fur.: Taniere se dit aussi [...] de la demeure d'un homme sauvage et solitaire, qui ne sort point de sa maison, qui fuit le monde). Tanière est issu p. dissim. de taisniere, lui-même dér. de l'a. m. fr. taisson « blaireau » (att. de ca 1180, Marie de France, Fables, éd. K. Warnke, 10, 2, au xives., v. FEW t. 13, 1, p. 145, encore ds Trév. 1771 mais évincé par blaireau*); cf. également taissonière « lieu où il y a beaucoup de blaireaux »att. au xiiies. (v. Gdf.), fréq. comme topon. Taisson remonte au lat. tardif taxo, taxonis qui a dû vivre dans une partie de la Romania, à côté de taxus, les deux termes étant att. au Ves. pour désigner le blaireau; ces deux formes sont parallèles à un doublet germ. (a. h. all. dahs et un type a. h. all. *dahson assuré par les attest. dial., v. FEW, op. cit., p. 146a).