TALONNIER, -IÈRE, subst.
Étymol. et Hist. A. Adj.
xives. [ms.] « qui descend jusqu'aux talons »
cote talonniere (
Guiart, Bible, Gen., LXV, ms. Ste-Gen. [20] ds
Gdf.).
B. Subst.
1. 2
emoit.
XIIIes.
talonnier « talon » (
Complainte des Jacobins et des Cordeliers, 26 ds
Rutebeuf,
Œuvres, éd. A. Jubinal, t. 3, 1875, p. 172);
2. 1509-10 myth.
talonnière (
Lemaire de Belges,
Illustrations de Gaule, I, XXVIII ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t. 1, p. 204: Mercure [...] chaussa ses
talonnieres);
3. 1680
talonnier « fabricant de talons de chaussures » (
Rich.);
4. 1832 mar.
talonnière « extrémité du gouvernail » (
Raymond);
5. 1840 beaux-arts
id. « cale de bois placée sous le pied du modèle pour éviter la fatigue au cours de la pose » (E.
de La Bédollière,
Français peints par eux-mêmes, t. 2, Le Modèle, p. 3). Dér. de
talon*; suff.
-ier*.