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Talonnade, subst. fém.attest. a) 1645 « coup de talon donné par le cavalier à son cheval pour le stimuler » ([François] Lemaire, Antiquitez d'Orléans, 51 ds Delb. Notes mss), ex. isolé, b) 1888 (A. Daudet, loc. cit.); de talonner, suff. -ade1*; cf. le prov. talonada relevé par Alib. au sens de « empreinte de talon »; le prov. talounado fig. « plaisanterie, sornette, méprise » (Mistral; de là le fr. talonnade « moquerie », Fér. Crit.) est dér. du verbe talouna « tromper, mystifier » (Mistral; de là le fr. talonner « ne pas parler sérieusement », gasconnisme Fér. Crit.).
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