TALMUD, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1254
Talemus (
Louis IX,
Ordonance pour la reformation des mœurs ds
Ordonn. des Rois de France, t. 1,32, p. 75: que leur
Talemus et leurs autres livres esquiex sunt trouvez blasphemes soient ars); 1315
Talemeus (
Louis X,
Ordonance pour le rappel des Juifs,
ibid., p. 596: les livres de leur loy [...] leur seront rendus, exceptés les
Talameus); 1321
Thalm[
ud] (
Extrait du Secundus Jornalis de la Chambre, éd. Ch. V. Langlois ds
Notices et extr. des mss de la B. N., t. 40, 1916, p. 263: aucunes accordances ou auctor[ités] du
Thalm[
ud]; fin
xves.
Talmuth (
Symon de Phares,
Rec. des plus célèbres astrologues, éd. E. Wickersheimer, p. 46); 1512
Thalmud (J.
Lemaire de Belges,
De la différence des schismes ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t. 3, p. 265); 1585
Talmud (J.
Scaliger,
Lettres fr. inéd., éd. Ph. Tamizey de Larroque, p. 204 [9 oct., à Cl. Du Puy]). Empr. à l'hébr. mishnaïque
talmūd « enseignement; étude; Talmud », dér. de
lāmad « apprendre, étudier ».