TAIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1140 « tissu enveloppant un coussin, un oreiller » (
Voyage de Charlemagne, éd. G. Favati, 290: La sist l[i] emperere sur un cuisin vaillant - la plum (e)st d(e) orïol, la
teie d'escarnimant);
ca 1200
toie d'oreillier (
Jean Renart,
L'Escoufle, éd. F. Sweetser, 3869);
2. 1
erquart
xiiies. « membrane qui couvre l'œil, tache sur la cornée de l'œil » ici, empl. fig. (
Renclus de Molliens,
Miserere, éd. A. G. van Hamel, CCLVIII, 8: Por oster de ten uel le
toie). Du lat.
thēca « étui; boîte ».