TACITURNE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1485 « où il n'y a pas de bruit »
voye taciturne (
Mist. Viel Testament, éd. J. de Rothschild, t. 1, p. 14, vers 344);
cf. déb.
xvies.
silence taciturne (J.
Lemaire de Belges,
Le Temple d'honneur et de vertus ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t. 4, p. 218);
b) id. « qui a le caractère du silence »
nuict taciturne (
Id.,
La Couronne margaritique,
ibid., p. 43);
cf. 1827
la nuit, taciturne, voilée (
Baour-
Lormian,
Ossian, p. 4); 1859 « qui ne laisse rien exprimer »
clôtures taciturnes (
Fromentin,
Sahel, 2
eéd., 1893, p. 29);
2. a) 1530 « qui est de tempérament, d'humeur à parler peu » (
Palsgr., p. 325);
b) 1680 « propre à celui qui n'aime pas parler »
humeur taciturne (
Rich.). Empr. au lat. class.
taciturnus « taciturne, silencieux » dér. de
tacitus, v.
tacite.