TABLETTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1225 « planche posée pour mettre quelque chose » (
Péan Gatineau,
Vie de Saint-Martin, éd. W. Söderhjelm, 6312);
2. 1680 « petit ais qui sert à divers artisans et à divers usages » (
Rich.);
3. 1701 « pièce de bois ou de pierre de peu d'épaisseur, posée à plat sur le chambranle d'une cheminée ou sur l'appui d'une fenêtre » (
Fur.).
B. 1. Ca 1280 « planchette de bois enduite de cire sur laquelle on écrivait avec un poinçon » (
Clef d'amour, 2841 ds T.-L.); d'où
a) 1466
mectre en mes tablettes (P.
Michault,
Doctrinal du Temps Present, éd. Thomas Walton, p. 41);
b) 1694
ostez cela de dessus vos tablettes (Ac.); 1718
rayez cela de vos tablettes (ibid.); c) 1694
vous estes sur mes tablettes (ibid.); 2. 1660 « ouvrage dans lequel la matière est rédigée par ordre et en raccourci » (
Molière,
Sganarelle, 1, vers 34).
C. 1. 1564 « médicament solide d'une forme aplatie » (A.
Paré,
Des Playes d'harquebuses, XIII, éd. J.-Fr. Malgaigne, t. 2, p. 167);
2. 1690 « préparation alimentaire moulée de forme aplatie » (
Fur.). Dér. de
table*; suff.
-ette (v.
-et).