TÉLÉGRAPHE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. a) [1792 « appareil transmettant des signaux par une combinaison de bras mobiles » (
Mém. du Comte Miot de Mélito, Paris, t. 1, 1858, p. 38: Chappe m'expliqua l'usage de sa machine, à laquelle il donnait le nom de
tachygraphe [...] Je lui proposai de substituer à cette dénomination imparfaite, celle de
télégraphe); 1792 (
Chappe d'apr. P. J. B.
Buchez et P. C.
Roux,
Hist. parlementaire de la révolution fr., t. 13, 1834, p. 426: 22 Mars [1792] − L'abbé Chappe a fait hommage à l'assemblée de l'invention du
télégraphe)] 1794 (
B. des lois de la République fr., n
o49, loi n
o263 du 13 fructidor an II: le
télégraphe); 1798
Télégraphe du C[
itoyen]
Chappe (
B. des Sc., par la Sté philomatique, n
o16, p. 125); 1858
télégraphe Chappe, de Chappe (
Chesn. t. 2); 1845
télégraphe aérien (E.
Gonon,
Des télégraphes aériens et électriques ds
Catal. gén. des l. imprimés de la B.N.); 1872 loc.
faire le télégraphe « gesticuler » (
Littré);
b) α) 1830
télégraphe électrique (
Encyclop. méthod. Méd. t. 13); 1860
télégraphe Morse (
L'Année sc. et industr., 4
eannée, p. 234); 1870
télégraphe de Morse (
Privat-
Foc.,
s.v. télégraphie);
β) 1856
télégraphe imprimeur (
Digney ds
C.r. de l'Ac. des sc., t. 43, p. 1153); 1857
télégraphe sous-marin (
L'Année sc. et industr., 1
reannée, p. 125);
2. a) 1835 « administration dont dépendait le réseau télégraphique » (
Stendhal,
loc. cit.);
b) 1869 « bâtiment de cette administration » (
Goncourt,
Journal, p. 492).
B. 1793 adj. (
Décret 1
er-5 avril ds
Brunot t. 9, p. 949: [Chappe] ingénieur
télégraphe). Comp. des élém.
télé-1* et
-graphe*.