SYNCOPE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1314
sincope méd. (
Henri de Mondeville,
Chirurgie, 1433 ds T.-L.);
xives.
syncope (
Moamin, II, 46, 18,
ibid.);
2. fin du
xives. « suppression d'une lettre ou d'une syllabe à l'intérieur d'un mot » (
Roques t. 2, 11381);
3. 1631 mus. (P.
Trichet,
Lettre à Mersenne ds P.
Mersenne,
Corresp., éd. P. Tannery et C. De Waard, t. 3, 1946, p. 157). Empr. au b. lat. méd.
syncopa, syncope, att. aux sens 1 et 2, gr. σ
υ
γ
κ
ο
π
η
́
« id. », dér. de σ
υ
γ
κ
ο
́
π
τ
ω « briser, détruire de fond en comble; raccourcir par syncope », au passif « être frappé de syncope », de σ
υ
ν- (v.
syn-) et de κ
ο
́
π
τ
ω « frapper à coups répétés; couper ».