SYLVE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100
selve « forêt » (
Roland, éd. J. Bédier, 3293:
Selve ne bois);
xiiies.
silve (
Mede St Thibaut, éd. R. Th. Hill, II, 634); en a. et m. fr. (v.
Gdf. Compl.,
s.v. selve); à nouv. au
xixes. 1888 (d'apr.
Larch. Nouv. Suppl. 1889, XIII: Il était bon d'écrire, en 1888,
sylve pour forêt); ,,poét.`` ds
Rob. 1964;
b) 1930 spéc. « forêt équatoriale » (
Morand,
Magie noire, p. 154); 1932
sylve amazonienne (
Id.,
Air indien, p. 172);
2. 1638 « recueil de pièces de vers détachés, ayant pour modèle celui de Stace » (J.
Chapelain,
Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 1, p. 33: il [le Poète-historien Saint Blancat] a rendu tesmoignage dans ses
Sylves à vostre vertu). Empr. au lat. class.
sylva, silva « forêt, bois », pour le sens 2,
cf. Stace,
Silvae.