SYLPHE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1605
sylfe (
Palma Cayet,
Chronologie Septenaire, éd. Michaut et Poujoulat, p. 281 cité par G.
Colon ds
Z. rom. Philol. t. 78, pp. 88-90); 1670
sylphe (
Montfaucon de Villars,
Comte de Cabalis, 16 d'apr.
FEW t. 23, p. 149). Étymol. inconnue. L'hyp. de
Bl.-W., d'un empr. au lat.
sylphus, qui se trouve pour la 1
refois chez Paracelse dans le titre d'un ouvrage composé entre 1529-32:
Liber de nymphis, sylphis, pygmaeis et salamandris et de caeteris spiritibus doit être rejetée; en effet, malgré son titre lat., l'ouvrage fut écrit en all., et on trouve dans le texte les formes
sylphen et
sylphes à côté de
wintleut et
luftleut (v. G.
Colon,
loc. cit. et
FEW, loc. cit.); l'hyp. d'un étymon. all. ne peut pas être retenue, le terme
sylphe s'étant répandu à partir d'ouvrages du XVII
es. écrits en lat. (v.
FEW,
loc. cit., note 4).