SYLLOGISME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1269-78
sillogime « argument composé de trois propositions » ici fig. (
Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 4054); mil.
xiiies. au propre (
Mém. Sté néophilologique, t. 4, p. 362);
2. 1830 « raisonnement purement formel, étranger au réel » (
Stendhal,
Rouge et Noir, p. 487). Empr. au lat. d'époque impériale
syllogismus au sens 1, du gr. σ
υ
λ
λ
ο
γ
ι
σ
μ
ο
́
ς « raisonnement » d'où « conclusion déduite de prémisses », en partic. « syllogisme (par opposition au raisonnement par induction, ε
̓
π
α
γ
ω
γ
η
́) », dér. de σ
υ
λ
λ
ο
γ
ι
́
ζ
ε
σ
θ
α
ι « assembler, rassembler », v.
syllogiser.