SUSPENTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1771 (
Trév.:
Suspente. s.f. Les Marins disent souvent surpente. C'est un long et gros cordage qui est capelé sur la tête du grand mât et du mât de misaine. On y attache un palan pour embarquer les gros fardeaux. C'est aussi le gros cordage qu'on roule autour d'un canon, pour le soutenir quand on veut le transporter) [
cf. aussi
Rich. 1680:
Surpente s.f. Terme de Mer. Cordage qu'on roule autour d'une pièce d'artillerie pour la soutenir quand on veut la transporter];
2. [1871 « corde reliant la nacelle d'un ballon au filet » (
C.r. de l'Ac. des sc., 5 févr. d'apr.
Lar. Lang. fr.)];
3. 1916 parach. (
La Science et la vie, n
o28, août-sept., p. 313 ds
Quem. DDL t. 21);
4. 1964 (
Lar. encyclop.:
Suspente [...] Organe de liaison entre les câbles porteurs et les poutres de rigidité d'un pont suspendu). Dér. de
suspendre* d'apr.
pente*, représente une var. de
soupente* par réfection d'apr. la forme
suspendre à côté de la var., p. altér.,
surpente.