SURVENIR, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. « arriver inopinément »
a) en parlant d'une pers.
α) 1121-34 (
Philippe de Thaon,
Bestiaire, 411 ds T.-L.);
β) mil.
xiies. [ms.
xiiies.] part. prés. subst. « étranger » (
Everart de Kirkheim,
Distiques de Caton, éd. E. Stengel, ms. Brit. Mus. Arundel 292, fol. 62 c ds
Ausgaben und Abhadlungen ...rom. Philol., t. 47, 1886, p. 121); 1176-81
les sorvenanz « les nouveau venus » (
Chrétien de Troyes,
Chevalier au lion, éd. M. Roques, 5147);
b) ca 1175 en parlant d'une chose (
Benoît de Ste-
Maure,
Chron. des ducs de Normandie, 1895,
ibid.: con tonneires
sorvient);
2. « arriver, venir en sus, sur les entrefaites »
a) 1174-87 en parlant de pers. (
Chrétien de Troyes,
Perceval, éd. F. Lecoy, 3802: Que li Orguilleus de laLande [...] Ne
sorveingne a cest assanblee); 1176-81 (
Id.,
Chevalier de la Charrette, éd. M. Roques, 1663);
b) fin
xiies. en parlant d'une chose (
Mainet, II, 123 ds T.-L.); 1370-72 part. prés. adj. (
Nicole Oresme,
Ethiques d'Aristote, éd. A. D. Menut, X, 7, p. 509, note 9: toutesvoies n'est elle pas [delectacion] la fin pour quoy est operacion [...] mais est comme fin
seürvenante). Dér. de
venir*; préf.
sur-*.