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SURPRISE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. Ca 1175 « impôt extraordinaire » (Benoît de Ste-Maure, Chron. des ducs de Normandie, 28904 ds T.-L.). II. A. 1. « action de surprendre, de prendre au dépourvu dans le but de nuire » a) 1549 dans une action judiciaire appoinctement extorqué par surprinse (Est.); 1559 dans une action militaire (Amyot, trad. Plutarque, Hommes illustres, Camille, 47, éd. G. Walter, 1959, t. 1, p. 312: elles [les oies sacrées] sentirent incontinent la surprise des Gaulois ); b) 1642 (Corneille, Polyeucte, I, 3: ces surprises des sens que la raison surmonte); 2. 1662 « trouble, émotion provoqués par quelque chose d'inattendu » (Corneille, Sertorius, IV, 1). B. Chose qui surprend 1. a) 1549 scavoir toutes les surprinses qui se font en procez (Est.); b) 1690 (Fur.: la surprise du dénouement d'une pièce est ce qui cause du plaisir); 1782 « cadeau, plaisir inattendu que l'on fait à quelqu'un » (Genlis, Adèle, II, 178 d'apr. Brunot t. 6, p. 1099, note 8); 3. a) 1842 « cornet de friandises contenant un petit cadeau inattendu » (Mozin-Biber); b) 1847 synon. de boîte à surprise (Balzac, Cous. Pons, p. 181). I prob., et malgré l'écart chronol., dér. de prise* terme de fin. au Moy. Âge (1209 lat. médiév. prisia « maltota » ds Du Cange, s.v.; 1273 « droit de saisir » Établissements de St Louis, éd. P. Viollet, II, 31, t. 2, p. 440); préf. sur-*. II Subst. du part. passé fém. de surprendre*.