SURINTENDANT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1556 hist. anc. « chef »
surintendant au faict des guerres de l'empire [en parlant d'Aetius] (
Deux livres de Paul Aemyle, trad. S. de Monthiers, 4 b d'apr. H.
Vaganay ds
Rom. Forsch. t. 32, p. 169);
2. a) 1569
surintendant en la justice de la province et gouvernement d'Orléans (G.
Hanotaux,
Les 1ersintendants de justice ds
R. hist. t. 19, 1882, p. 15, note 1);
b) 1588, 14 juill.
general surintendant et controlleur des deniers communs (ds A.
Thierry,
Monuments de l'hist. du Tiers États, t. 4, 1870, p. 453); 1606
surintendant des finances du Roy; des bastiments (
Nicot). Issu, par substitution du préf.
sur-*, de
superintendant (fin
xives. d'apr.
Bl.-W.
1-5; 1501 « régisseur »
superintendant du Jeu, G.
Cohen,
Livre de conduite du régisseur, Strasbourg, 1924, p. XXII; v. aussi
Id.,
Hist. de la mise en scène dans le théâtre relig., 2
eéd. 1951, p. 164 et 169; 1555, juin
superintendant sur le fait et administration des deniers communs, Édit ds
Isambert,
Rec. gén. des anc. lois fr., t. 13, p. 448) empr. au subst. b. lat.
superintendens empl. à propos d'un évêque [traduisant ε
̓
π
ι
́
σ
κ
ο
π
ο
ς] (
St Jérôme et
St Augustin ds
Du Cange).