SURHOMME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1893 philos. (H.
Albert, in
Mercure de France, n
o37, janv., p. 64 ds
Quem. DDL t. 12:
Uebermensch,
surhomme, homme surhumain, je me servirai du terme « Surhumain »). Dér. de
homme*; préf.
sur-* pour trad. l'all.
Uebermensch « id. » empl. par Nietzsche, notamment dans son
Zarathoustra, 1885, mais déjà att. ds le
Faust de Goethe et plus anciennement encore (dep. 1527) dans un sens un peu différent;
cf. le gr. υ
̔
π
ε
ρ
α
́
ν
θ
ρ
ω
π
ο
ς « surhumain » et υ
̔
π
ε
ρ
η
́
ν
ω
ρ « fier de sa force », v. H.
Colette ds
R. belge de philol. et d'hist., t. 8, 1929, pp. 453-468. À rapprocher du n. du personnage de
Obermann dans le roman de Senancour (1804).