SURGEON, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200
sorjon « source » (
Graindor de Douai,
Antioche, 964 ds T.-L.);
ca 1270
sourjon (
Huon de Cambrai,
St Quentin, 2474,
ibid.); av. 1560
sourgeon (
Du Bellay,
Sonnets divers, XXXVII, 3 ds
Œuvres, éd. H. Chamard, t. 2, p. 285), sens ,,vx`` dep.
Ac. 1694;
2. fin
xiiies.
sourgon « rejeton d'un arbre » (
Adam de La Halle,
Chansons, éd. J. H. Marschall, p. 93, 44); 1504 au fig.
sourjon (J.
Lemaire de Belges,
Le Temple d'honneur et de vertus ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t. 4, p. 227); 1541
id. surgeon (
Calvin,
Institution de la relig. chrét., L. II, chap. 4, 8, éd. J. D. Benoît, t. 2, p. 263). Dér., à l'aide du suff.
-on1*, des anc. formes en
j de
sourdre* (en partic. le part. prés.
sourjant) avec infl. ultérieure du lat.
surgere prononcé avec
ü en lat. scol. Voir
Bl.-W.
1-5et
FEW t. 12, p. 459b et 461b.