SUPERNEL, -ELLE, adj.
Étymol. et Hist. Ca 1175
supernal « supérieur, suprême » (
Benoît de Ste-
Maure,
Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 2166); 1381-89
supernel « sublime, céleste » (
Eustache Deschamps,
Miroir de mariage, 7375 ds
Œuvres, éd. G. Raynaud, t. 9, p. 240); av. 1525
le roy supernel (en parlant de Dieu) (
Cretin,
Chant royal, p. 21 ds
Hug.). Dér., à l'aide du suff.
-al*,
-el, de l'a. fr.
superne « d'en haut, supérieur » (
ca 1175,
Benoît de Ste-
Maure,
op. cit., 25958), lequel est empr., comme terme relig. servant à qualifier les choses célestes ainsi que Dieu, du lat.
supernus « placé en haut, supérieur ».