SUIVEUR, -EUSE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 subst.
siwor « celui qui suit, imitateur » (
Dialogue Grégoire, 10, 18 ds T.-L.), attest. isolée; à nouv.
xixes. 1872 au sens de « celui qui ne fait que suivre l'exemple de quelqu'un sans discernement ou esprit critique » (
Littré);
cf. 1877
un suiveur de foule (A.
Daudet,
Nabab, p. 41); 1879 adj.
le Parisien suiveur et gobeur (
Id.,
Rois en exil, p. 180);
2. a) 1604 subst.
un escumeur ou suiveur de lapins « écornifleur » (
Trium ling. dict. ds
Gdf.,
s.v. siveor), attest. isolée;
b) 1881
id. « personne qui s'attache à la fortune de quelqu'un pour des raisons d'ambition ou de snobisme » (A.
Daudet,
N. Roumestan, p. 42);
3. 1853
id. « homme qui suit les femmes dans la rue » (
Nestor Roqueplan,
La Vie parisienne, p. 42 ds
R. Philol. fr. t. 45, p. 39);
4. 1919
id. cycl. (
Vélo-Sport, 26 juill., in
Lapaille, p. 15 ds
Quem. DDL t. 9); 1927 adj.
voiture suiveuse (
Pédale, 21 sept., p. 6, col. 2). Dér. de
suivre*; suff.
-eur2*.