SUFFOCANT, -ANTE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Déb.
xves. « qui fait perdre la respiration »
air suffoquant (
Evrart de Conti,
Probl. d'Arist., B. N. 210, f
o56 v
ods
Gdf. Compl.); spéc. 1698, 14 avr.
catarrhe suffoquant (
Lettre de Racine à J.-B. Racine ds
Œuvres compl., éd. R. Picard, t. 2, p. 605);
2. a) 1823 « qui provoque un sentiment de gêne, de contrainte » (
Boiste: le despotisme est
suffocant);
b) 1866 « id. » (
Amiel,
Journal, p. 358: dame importante et
suffocante);
3. 1866 « qui a la respiration coupée » (
Verlaine,
Poèmes saturn., p. 72);
4. 1915 « qui cause la stupéfaction » (
Gide,
Journal, p. 507:
suffocant communiqué). Part. prés. adj. de
suffoquer*.