SUCCURSALE, adj. et subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Subst.
a) 1675 « lieu qui dépend d'un autre et où s'exercent les mêmes activités » (P. D.
Huet cité ds
Fr. mod. t. 14, p. 289: puisqu'Arles était comme une
succursale de Trèves, ces deux villes ne pouvaient entretenir leur correspondance qu'en faisant servir Lyon d'entrepôt);
b) 1813 comm. (
Jouy,
Hermite, t. 3, p. 163 [en parlant d'un établissement du Mont-de-Piété]);
2. adj.
a) 1690
Église succursale (
Fur.);
b) 1765
espèce succursale (d'animaux) (
Buffon,
Hist. nat., t. 13, p. 28);
c) 1817 « auxiliaire » (
Staël,
Consid. Révol., t. 2, p. 200). Dér. sav. du lat. médiév.
succursus « aide, support, secours » (déb.
xies.) et « suppléance du service (pendant la vacance de la charge du curé) » (1170, v.
Nierm.), du lat.
succurrere littéral. « courir sous » d'où « affronter » et « courir vers » d'où « porter secours ».