SUCCOMBER, verbe trans. indir.
Étymol. et Hist. A. Fig.
1. « être vaincu, subir une défaite dans une partie engagée » [1356
succomber en procès (
Ord., III, 134 ds
Gdf. Compl.; le texte n'a pu être retrouvé ds
Ordonnances des rois de France de la 3erace ni à la réf. indiquée, ni pour l'année 1356)] 1376
subcomber en la cause d'appel (Arch. nat. X
1a9182, fol. 164 r
o,
ibid.) 1512 spéc. en parlant d'une femme qui se donne après avoir résisté (J.
Lemaire de Belges,
Illustrations de Gaule, I, XXV ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t. 1, p. 183);
2. 1486 [date de l'impression] « mourir » (R.
de Presles,
Cité de Dieu, V, Exp. sur le ch. 81 ds
Gdf. Compl.);
3. a) 1662
succomber sous sa faiblesse (
Corneille,
Sertorius, I, 1);
b) 1664
succomber à « être écrasé par une tâche difficile » (
Molière,
Princesse d'Elide, I, 2);
c) 1680 « céder à une force plus puissante que sa volonté »
succomber à [
la tentation de] (M
mede Sévigné, lettre 2 févr. ds
Corresp., éd. R. Duchêne, t. 2, p. 825).
B. 1549 « s'affaisser sous un poids » (
Est.). Empr. au lat.
succumbere « s'affaisser sous; (fig.) succomber, se laisser abattre; céder à, être vaincu par ».