SUCCESSION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1275-80
par succession « par une suite ininterrompue » (
Jean de Meun,
Rose, éd. F. Lecoy, 4379);
b) 1314
venir par succession « venir, se produire, à la suite de » (
Henri de Mondeville,
Chir., éd. A. Bos,1975);
c) 1365
par succession de temps (
Oresme,
Monnoies, éd. L. Wolowski, p. 22);
d) 1549
par succession de longues années (
Du Bellay,
Deffence et Illustration, éd. H. Chamard, p. 345);
2. a) 1283 dr. (
Philippe de Beaumanoir,
Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon,483: Quant il avient qu'aucuns fiés vient
par reson de succession ou d'eschoite);
b) 1304
par voie de successioun (
Year books of the reign of Edward the first, XXXII-XXXIII, p. 97 ds
Gdf. Compl.);
c) ca 1330 (
Girart de Rossillon, éd. B. Ham, 112: Quant cilz lo s fut morz, sui trois filz descorderent,
De leur succession entr'eulz point
n'acorderent);
3. 1671 « transmission d'une charge » (
Pomey);
4. 1727 (
Ramsay,
Les Voyages de Cyrus, p. 7: une
succession perpétuelle d'évenemens). Empr. au lat.
successio (de
succedere, v.
succéder) « action de prendre la place de quelqu'un (dans une charge) », « héritage ».