SUC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1488 « liquide substantiel répandu à l'intérieur d'un corps organique » (
La Mer des Histoires, I, 158c, éd. 1491 ds
Rom. Forsch. t. 32, p. 167);
b) 1687 méd. anc.
suc nerveux (B.
Prost,
Notes et doc. pour servir à l'histoire de la médecine en Franche Comté, p. 100);
c) 1694 (
Ac.: le
suc acide qui est dans l'estomac sert à la digestion);
2. av. 1573 fig.
suc proffitable (
Jodelle,
Œuvres, éd. Lemerre, t. 2, p. 299). Empr. au lat.
sucus,
succus « suc, sève, liquide substantiel (appliqué à l'homme ou aux végétaux) » et « goût, saveur », « force, bonne santé, vigueur ».