SUBROGER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1332 trans.
subroguer (
Régistres de l'echevinage de Saint-Jean-d'Angély ds
Arch. hist. de la Saintonge et de l'Aunis, vol. XXIV, publ. par. M. Denys d'Aussy, p. 55), forme en usage jusqu'au
xviies. (1660,
Oudin);
ca 1380
subrogier en lieu de l'autre (
Bersuire,
Tit. Liv., ms. Ste-Gen., f
o54c ds
Gdf. Compl.); 1409 part. passé subst. (
Exéc. testam. de Jehan le Maistre, A. Tournai,
ibid.); 1633
subrogé tuteur (
Inventaire ds M. Jurgens et E. Maxfield-Miller,
Cent ans de recherches sur Molière, 214 ds
Quem. DDL à paraître). Empr. au lat.
subrogare « faire choisir quelqu'un à la place d'un autre; élire en remplacement » (de
sub indiquant une idée de remplacement et
rogare « prier quelqu'un de, demander à quelqu'un de »).