SUBORDONNER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xves.
se subordonner « se mettre dans un état de dépendance » (
Georges Chastellain,
L'Entrée du roy Loys en nouveau règne, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 7, p. 7); 1797 part. passé subst.
subordonné « celui qui est soumis à un supérieur » (
Voy. La Pérouse, t. 2, p. 249);
2. gramm.
a) av. 1780 part. passé adj., et subst. fém.
proposition subordonnée, subordonnée (
Condill.,
Art d'écr., I, 7 [éd. 1798] ds
Littré); 1872
subordonner (
Littré);
b) 1863 part. prés. adj.
subordonnant (
Littré,
s.v. conjonction); 1933 part. prés. subst. (
Mar. Lex.). Empr. d'apr.
ordonner* au lat. médiév.
subordinare « id. »
ca 1343 ds
Latham (d'où le m. fr.
subordiner 1596,
Jean de Basmaison,
Cout. d'Auvergne, 37 ds
Delb. Notes mss, cf. également l'adv.
subordinement 1567, J.
Papon,
Rec. d'arretz not., 260b ds
Fonds Barbier − 1788;
Fér. Crit.), déjà en b. lat. eccl. « accorder une ordination inférieure à » 502 ds
Blaise Lat. chrét., dér. du class.
ordinare, v.
ordonner avec préf.
sub- marquant la position inférieure.