STUPIDE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1377 méd. « privé de mouvement corporel » (
Bernard de Gordon,
Pratiq., IV, XI ds
Gdf. Compl.);
2. 1534 « qui est atteint d'une sorte d'inertie mentale; engourdi » (
Rabelais,
Gargantua, éd. R. Calder, p. 187);
3. 1588 « inintelligent, bête » (
Montaigne,
Essais, III, 11, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 1029); 1666 empl. subst. (
Molière,
Médecin malgré lui, VI, 106);
4. 1654 « absurde, insensé » (
Balzac, Liv. V,
lett. 12 ds
Littré). Empr. au lat.
stupidus « étourdi, interdit; immobile, en extase » dér. de
stupere « être engourdi, demeurer immobile ».