STRIGILE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1544 antiq. « sorte d'étrille pour râcler la peau au sortir du bain » ici, fig. (
Scève,
Délie, éd. M. Parturier, CLXXIV, p. 126); 1558
nettoyer avecq des esponges et strigiles (J.
de Coras,
Alterc. en forme de dial., p. 151 ds
Gdf. Compl.), rare jusqu'au
xviiies.; fin
xviies.
strigil (Misson d'apr.
Trév. 1752) − 1771,
Trév.;
2. 1872 antiq. « cannelure décorative » (
Littré);
cf. 1891, août (
Goncourt,
Journal, p. 135). Empr. au lat.
strigilis relevé aux sens 1 (v.
étrille) et 2 (Vitruve).