STORE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1267-75
stoire « natte de jonc ou de sparterie » (
Martin da Canal,
Les Estoires de Venise, éd. A. Limentani, p. 318: Veneciens estoient logiés en feuillés et desos
stoires et en loges de fust), attest. isolée;
2. 1559
estore « natte posée au sol » (G.
Postel,
De la Republique des Turcs, p. 47 d'apr. R.
Arveiller ds
Mél. I. Frank, p. 47); 1664
store « natte destinée à protéger du soleil » (J.
de Thévenot,
Relation d'un Voyage fait au Levant,
ibid., pp. 16-17); noté comme fém. jusqu'en 1740 (
Trév.); masc. dep. 1740 (
Ac.). Empr. à l'ital. du Nord
stora (dep.
xvies.,
Caro d'apr.
DEI; lat. médiév.
stora à Plaisance et à Parme au
xiiies.,
ibid.), var. de l'ital.
stuoia « natte de jonc ou de sparte » (dep.
xives.), du lat.
storea « id. ». 1 est empr. à la var. vénit.
stiora, stoire dans un texte lat. médiév. du
xiies. à Venise. Voir
FEW t. 12, p. 283b.