STOP, interj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. A. Interj.
1. a) 1792 mar. « halte! » (Ch.
Romme,
Dict. de la marine fr. ds
Höfler Anglic.,
cf. aussi
Arveiller ds
Fr. mod. t. 26, p. 57);
b) 1927 spéc. cette interj. sur un panneau utilisé par un automobiliste indiquant aux autres de s'arrêter (
Le Matin, 14 avr. ds
Nyrop,
Ét. gramm. fr., XVI, n
o2, pp. 23-24);
2. 1923 (
Lar. univ.:
Stop [...] Ce mot s'emploie, aussi, parfois, dans les télégrammes, pour séparer nettement les phrases).
B. Subst. masc.
1. a) 1855 « arrêt » (
Le Sport, 28 juin, 3c ds
Höfler Anglic.);
b) 1888 « position d'arrêt pour un appareil » (
Lami,
Dict. de l'Industr., VIII, 188 ds
Bonn., p. 147);
c) 1935 « signal lumineux placé à l'arrière d'une automobile et s'allumant pour prévenir d'un arrêt » (
Larousse de l'industrie et des arts & métiers, planche automobile ds
Höfler Anglic.);
d) [1952
panneau « stop », signal « stop » (
Réalités, août, 64a-b,
ibid.)] 1964 (
Lar. encyclop.:
Stop [...] Panneau de signalisation routière qui exige impérativement un arrêt);
e) 1953 abrév. de
auto-stop (P.
Daninos,
Comment vivre avec (ou sans) Sonia, 205 ds
Höfler Anglic.);
2. 1897 « cassure du nez, chez certains chiens » (
De Bylandt,
Races de Chiens, p. 662 ds
Bonn., pp. 147-148). A empr., d'abord dans la lang. de la mar., à l'impér. du verbe angl.
to stop au sens de « s'arrêter » (1530
Palsgr. ds
NED) att. en moy. angl. au sens de « boucher, obturer, fermer » d'où, trans., « arrêter », issu du vieil angl. *
stoppian postulé par ses corresp. germ. et la forme dér.
forstoppian. B empr. au subst. angl. tiré de
to stop att. dep. le
xvies. au sens de « obstruction, arrêt » et au sens B 2, sans explication en 1867 ds
NED; en concurrence avec
halt dans la terminol. de la circulation automobile,
stop est apposé à
sign,
signal ou
light pour désigner les feux placés sur les voitures ou les feux ou panneaux placés aux intersections (1930
stop-light etc., v.
NED Suppl.2et
Americanisms); utilisé dep. le
xvies. pour désigner une marque de ponctuation forte,
stop sert dans les messages télégraphiques (
NED Suppl.2).