SQUINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1545
esquine (Th.
Lespleigney, Aultre petit traicté du Boys de l'esquine [titre], publié à la suite de M.
Grégoire, Les troys premiers Livres de Claude Galien d'apr. R.
Arveiller ds
R. Ling. rom. t. 52, pp. 94-95);
2. 1566
schyne (J.
Grevin, Discours [...] sur les vertus et facultez de l'antimoine, 30 r
o,
ibid., p. 95); 1583
Squine (E.
Le Lièvre, Officine et jardin de chirurgie militaire, Oij v
o,
ibid.). Prob. adapt. d'un lat. sc.
Echina (1539, ordonnance d'Anvers trad. en fr. par
Lespleigney, op. cit., p. 127), latinisation de formes ibér. (esp., port.) telles que (
racines, bois)
da China, de la China, de China, cette plante ayant été d'abord apportée de Chine à Anvers par les marins portugais et espagnols. La forme 2 s'explique par une hypercorrection ou une mécoupure. Voir R.
Arveiller ds
R. Ling. rom. t. 52, pp. 93-100. Remplace la rubrique Étymol. et Hist. de
esquine2.