SPIT(T)ANT, -ANTE,(SPITANT, SPITTANT) adj.
Étymol. et Hist. 1. 1880 au fig. « fringant, sémillant » (
Grandg. t. 2, 2, pp. 387-388,
s.v. spiter2);
2. 1977 au propre « pétillant » (
Pt Rob.). Part. prés. de
spit(t)er « éclabousser » (déjà att. fin du
xive-déb. du
xves.
spietter « répandre (son sang, en parlant de Dieu) »
Arnaud de Corbie ap. E.
Deschamps,
Œuvres compl., éd. Queux de Saint-Hilaire, CXLVI, 22, t. 1, p. 273,
ca 1470
spiter « id. » G.
Chastellain,
Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 4, p. 70), empr. au flam.
spitten (néerl.
spuiten « arroser, injecter »), encore att. en wall., v.
FEW t. 17, p. 182.