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SOUSCRIPTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) xiiies. liég. subscription « signature que l'on met au-dessous d'un acte pour l'approuver » (Trad. d'une pièce de 1184, Cart. du val S. Lamb., V.N. 1. 10176, f o3 r ods Gdf. Compl.); 1324 supscripcion (Accord, G 1, A. Sarthe, ibid.); 1389 soubscripcions (Contrat de mar. ds Not. et docum. de la Soc. Hist. de Fr., 1884, p. 216, ibid.); 1539 souscription (J. Canappe, 6 oLivre de la methode thérapeutique, p. 82 ds Fr. mod. t. 19, p. 200); b) 1611 « ensemble des formules de politesse qui précèdent la signature d'une lettre » des lettres sans soubscription (Larivey, La Fidèle, V, 8 ds Anc. théâtre fr., t. 6, p. 479); 2. a) 1717 « engagement de prendre, moyennant un prix convenu, un ou plusieurs exemplaires d'un livre, d'un ouvrage qui doit être publié » (date de son introduction ds Trév. 1721); 1721 s'imprimer par souscriptions (ibid.); b) 1718 « engagement pris de fournir une certaine somme pour quelque entreprise, quelque dépense » on a desja pour cent mille escus de souscriptions (Ac.); 1801 « la somme versée » une souscription annuelle de 42 francs (Crèvecœur, Voyage, t. 3, p. 228); c) 1762 « reconnaissance que le libraire donne à celui qui souscrit » (Ac.); 1875 bulletin de souscription (Lar. 19e); 3. 1933 méd. (Lar. 20e). Empr. au lat. class.subscriptio « inscription au bas d'une statue, action de signer un document » formé sur le supin suscriptum de subscribere, v. souscrire, le sens 2 a déjà en angl. dès 1706 (NED) et la première souscription date du mil. xviies. pour la Bible Polyglotte de Walton (FEW t. 12, p. 352); le sens 2 b est prob. un empr. à l'angl., att. dep. 1647 (May, Hist. Parl., II, VI, 122 ds NED).