SOUQUENILLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1680 « espèce de grande veste de toile que les palefreniers et les cochers mettent pour conserver leurs habits propres lorsqu'ils travaillent » (
Rich.). Autre forme de
chiquenille «
id. » (1622,
Sorel,
Hist. comique de Francion, éd. E. Roy, t. 3, p. 57),
siquenille «
id. » (1668,
Molière,
L'Avare, III, 1), var. de
sequenye « id. » 1534,
Rabelais,
Gargantua, 47, éd. R. Calder, M. A. Screech et V.-L. Saulnier, p. 270), var. de
souquenie «
id. » (
xvies. ds
Hug.). En a. fr., le mot est att. sous les formes
soganie (av. 1188,
Partenopeus de Blois, éd. J. Gildea, 8045),
soucanie, souscanie, sosquenie, sorquenie, etc. (v. T.-L.,
s.v. soscanie) et désigne une robe longue, ajustée à la poitrine et très élégante. Il est empr. au m. h. all.
sukenie « sorte de jaquette », d'orig. slave,
cf. polon.
suknia « robe, vêtement ».